Soigner, mais surtout comprendre et encore apprendre

Florie est jeune infirmière. Elle est partie comme volontaire fin 2013 pour 6 mois à l’Hôpital de Kabinda.

Voici ce qu’elle nous raconte :

« Dépourvue d’attentes précises, si ce n’est celle de répondre à un appel qui résonne en moi comme une évidence, je me laisse surprendre par un pays dont j’ai tout à découvrir.

Au-delà des sourires et de l’accueil chaleureux de ses habitants, je reste sans voix devant la misère qui y règne et que je côtoie chaque jour par le biais de l’hôpital notamment.

C’est en pédiatrie, service dont le nombre d’enfants hospitalisés s’élève en moyenne à 150, que je choisis d’exercer. Parmi de nombreuses et diverses pathologies, c’est le paludisme et la malnutrition qui prévalent. Chaque jour, de nouveaux enfants arrivent dans des états graves, et parfois, bien trop souvent, il est trop tard. Dans mon travail quotidien, j’essaie progressivement d’amener le soin à plus de rigueur en axant mes efforts sur l’hygiène, l’organisation et la formation des stagiaires infirmiers. Comprendre, apprendre, communiquer, s’adapter, prendre du recul … beaucoup de recul. Quelle école de vie fut pour moi cette expérience humaine !

Parmi tant de souvenirs tout en couleurs et émotions, je citerai cette pittoresque route pour arriver à destination, ces messes pleines de vie et de joie, cette fraternelle récolte d’arachide, ces orages à en couper le souffle, ou bien encore le sourire de cet enfant précédemment malnutri qui quitte l’hôpital après des semaines de prise en charge …

Récit extrait de l’ouvrage

Pour l’amour de la vie -Fioretti de présences humanitaires par Jean-Claude Michel, publié aux  Editions des Béatitudes au profit d’AAI
http://www.editions-beatitudes.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=875

L’ouvrage est disponible dans les librairies religieuses de Belgique et sur des sites de vente en ligne. Voyez plus de détails en tête de page.